Garderie, centre de loisirs, assistante maternelle… de nombreuses possibilités sont envisageables pour les enfants âgés de 4 à 10 ans.
Bien que scolarisés, de nombreux enfants ont encore besoin d’être gardés pendant que leurs parents travaillent. Plusieurs solutions existent, en fonction des préférences de toute la famille : « L’important est de choisir le mode de garde qui convient le mieux à l’enfant, souligne Helen Montagne, administratrice de l’Union nationale des associations autonomes de parents d’élèves (Unaape). Quand certains s’épanouissent en centre aéré, d’autres sont plus à l’aise en étant gardés par leurs grands-parents. » Car les proches (famille, amis, parents d’élèves) constituent une possibilité à part entière.
Après l’école
Les villes proposent plusieurs options : centre de loisirs, maison de quartier, club sportif… Plusieurs aides financières sont possibles, à commencer par le crédit d’impôt, l’Aide à la garde d’enfants pour parent isolé (AGEPI) pour les familles monoparentales, ou le Chèque emploi service universel (CESU), qui peut être préfinancé par l’employeur.
Autre solution ? L’assistante maternelle agréée. « Un mode de garde plus fréquent jusqu’à 6 ans », commente Marie-Ange Marchand, référente assistants maternels au sein de l’Union fédérative nationale des associations de familles d’accueil et assistants maternels (UFNAFAAM). Et un choix financièrement aidé par le Complément de libre choix du mode de garde (CMG) ainsi qu’un crédit d’impôt, sous conditions. Et pourquoi pas un étudiant ou salarié au pair ? Une option enrichissante pour Helen Montagne : « J’ai fait appel à plusieurs étudiants étrangers entre les 4 et 10 ans de mes deux fils. Ils allaient les chercher à l’école, encadraient leurs devoirs et les occupaient jusqu’à notre retour, les gardant parfois le soir. Cela représente une grande liberté d’action, en plus de la découverte d’une nouvelle culture. » En retour, il est courant d’héberger et de nourrir le jeune au pair. À la clé, un contrat souple et des charges peu onéreuses.
Pendant les vacances
D’autres solutions s’ajoutent pendant les vacances : le centre aéré, les stages à thème (langue étrangère, sport, environnement, etc.) qui peuvent être proposés par des maisons de quartier ou des associations. Autre choix incontournable : les colonies de vacances, plus facilement accessibles par le biais des municipalités, d’autant plus en raison des aides financières possibles. Parmi elles, les JPA (Jeunesse au plein air), développées par les Caf.
Enfin, certaines entreprises organisent des vacances pour les enfants de leurs salariés, dans l’un de leurs centres ou par le biais d’organismes partenaires.
Bon à savoir : les relais petite enfance présents au sein des municipalités et les sites d’associations de parents d’élèves prodiguent de précieux conseils sur le meilleur choix de garde.
Connaissez-vous le Clas ?
Le contrat local d’accompagnement à la scolarité (Clas) s’adresse aux enfants scolarisés du CP au lycée dont les conditions sociales et familiales ne sont pas réunies pour qu’ils s’épanouissent à l’école. Ainsi, en accord avec les parents et en lien avec les enseignants, des actions de soutien scolaire peuvent être mises en oeuvre : elles ont lieu hors de l’école mais en complémentarité avec elle, dans des espaces adaptés et en petits groupes. La Caf apporte une aide au financement des dépenses engagées par les Clas.