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5 choses à savoir sur les crèches parentales

Pour faire garder vos enfants, il y a la halte-garderie, la crèche, l’assistante maternelle… et la crèche parentale, un dispositif adapté aux parents qui désirent s’investir dans un projet pédagogique et éducatif. Présentation.

 

Comment ça marche ?

Les parents sont partie prenante dans cette structure associative. « Ils sont impliqués dans l’organisation et la gouvernance aux côtés des professionnels, selon les modalités propres à chaque structure, souligne Agnès Bancon, directrice de l’association Sage* de Bègles (Gironde), adhérente à l’Association des collectifs enfants parents professionnels (Acepp). Des parents sont élus chaque année et siègent au conseil d’administration. Ils votent le budget, montent les projets, apportent des idées… »
 

Quel rôle pour les parents ?

Les parents sont acteurs du projet. La mise en pratique dépend de chaque crèche parentale. Une présence du parent peut être demandée une demi-journée par semaine, pour assurer la garde des enfants.

« Le parent peut s’occuper du jardin, mettre en place des ateliers, réfléchir à l’accessibilité pour les enfants handicapés, faire du bricolage, optimiser la communication, organiser des événements, etc, explique Jordane Desclaux, directrice multi-accueil de la crèche parentale La Câlinerie à Bègles. Ici, nous avons créé avec les parents des actions de développement durable comme le passage à l’alimentation 100 % bio. Les professionnels assurent la question du soin, du savoir-faire de la petite enfance. »
 

Quelles sont les conditions pour pouvoir y inscrire son enfant ?

Les mêmes que pour une crèche traditionnelle. Une crèche parentale accueille des enfants, de 2 mois à 3 ans, avant leur entrée en maternelle. Pour s’assurer une place, il est conseillé de s’y prendre longtemps à l’avance, lors de la grossesse, en se renseignant auprès de la mairie et sur le site monenfant.fr.
 

Une formation est-elle exigée pour les parents ?

Pas besoin de formation spécifique, en revanche, la structure doit respecter des règles d’encadrement strictes comme dans toute crèche : un professionnel de la petite enfance pour cinq enfants ne marchant pas encore et une personne pour huit enfants qui marchent. « Si les parents font des permanences, ils sont considérés dans le taux d’encadrement », signale Philippe Dupuy, directeur de l’Acepp.
 

Comment faire pour monter une structure de ce type ?

« La première étape, c’est l’envie d’un groupe de parents. La deuxième, c’est la demande d'autorisation d'ouverture auprès de la Protection maternelle infantile (Pmi). La troisième, c’est l’acquisition d’un local, précise Philippe Dupuy. On peut s’adresser à la municipalité. C’est la partie la plus compliquée, car il faut qu’il soit disponible, à des coûts raisonnables et réponde aux normes (taille, hygiène, accès handicapés…). » Vous vous lancez ?

* Service associatif de garde d’enfants
 

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