Tous ensemble pour les droits des enfants
20 Novembre 2018
Ce 20 novembre, nous célébrons la Journée internationale des droits de l’enfant. Une occasion d’expliquer combien il est important de faire des plus jeunes des citoyens à part entière.

Il y a vingt-neuf ans jour pour jour, l’Organisation des Nations unies (Onu) signait, à l’unanimité, la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide). Ce texte historique affirme qu’une société ne peut envisager de vivre en paix et dans la justice si les droits de l’enfant ne sont pas respectés.
D’après l’Unicef (le Fonds des Nations unies pour l’enfance), la Cide est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire, avec 197 Etats signataires. Le 20 novembre a été baptisé « Journée internationale des droits de l’enfant » afin de rappeler, chaque année, à tous les dirigeants, la nécessité de construire un monde digne pour les plus jeunes.
Ainsi, chaque enfant de moins de 18 ans est en droit d’avoir des conditions de vie décentes, un endroit où dormir et suffisamment à manger. Le droit à l’éducation est également capital, avec un accès à l’école pour les filles comme pour les garçons. Il faut permettre aux jeunes de garder une bonne santé, pour bien grandir, apprendre, se développer et s’épanouir. Les pays signataires s’engagent à appliquer les 54 articles de la Cide pour tous les enfants, quels que soient leur origine, leur couleur, leur sexe, leur religion.
En France, sous la houlette du ministère de l’Education nationale, plusieurs organismes et associations s’engagent toute l’année pour faire respecter ces droits. Chacun travaille à l’amélioration des conditions de vie des plus jeunes sur l’ensemble du territoire et tente de leur donner la possibilité de se saisir eux-mêmes de leurs droits. Unicef France a, par exemple, mis sur pied le site my.unicef.fr afin d’informer les enfants et trouver une manière de s’engager.
Autre acteur majeur sur le territoire : la Fédération nationale d’éducation populaire des Francas, reconnue d'utilité publique. « Nous avons pour but de permettre aux enfants d’être entendus et de leur donner le pouvoir d’agir, précise Sophie Dargelos, directrice nationale du programme « Projet local d'éducation - Ecole » au sein de la fédération. Nous voulons leur donner la possibilité d’être des citoyens à part entière ! »
Pour y parvenir, les Francas collaborent avec les écoles primaires, collèges, lycées et centres de loisirs. « Ensemble, nous coordonnons des ateliers où les enfants produisent des exposés, des œuvres d’art ou encore des Webradios destinés à leur faire mieux connaître leurs droits, détaille Sophie Dargelos. Ils vont ensuite diffuser l’information auprès de leur entourage ou dans leur quartier via des petits événements. » De petites actions qui, mises bout à bout, participent significativement au respect des droits des enfants. Plus de 25 000 jeunes sont ainsi mobilisés chaque année.
Pour marquer les trente ans de la signature de la Cide en 2019, la Fédération des Francas prévoit d’organiser un festival des droits de l’enfant, « ainsi que la publication d’un rapport sur les conditions de vie des enfants, fait par les enfants ! ajoute la directrice qui préconise, le plus possible, d’ouvrir le dialogue avec nos jeunes. On ne peut pas penser l’éducation des enfants sans eux. Osons être leurs porte-voix ! »
D’après l’Unicef (le Fonds des Nations unies pour l’enfance), la Cide est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire, avec 197 Etats signataires. Le 20 novembre a été baptisé « Journée internationale des droits de l’enfant » afin de rappeler, chaque année, à tous les dirigeants, la nécessité de construire un monde digne pour les plus jeunes.
Ainsi, chaque enfant de moins de 18 ans est en droit d’avoir des conditions de vie décentes, un endroit où dormir et suffisamment à manger. Le droit à l’éducation est également capital, avec un accès à l’école pour les filles comme pour les garçons. Il faut permettre aux jeunes de garder une bonne santé, pour bien grandir, apprendre, se développer et s’épanouir. Les pays signataires s’engagent à appliquer les 54 articles de la Cide pour tous les enfants, quels que soient leur origine, leur couleur, leur sexe, leur religion.
Donner le pouvoir d’agir aux enfants
En France, sous la houlette du ministère de l’Education nationale, plusieurs organismes et associations s’engagent toute l’année pour faire respecter ces droits. Chacun travaille à l’amélioration des conditions de vie des plus jeunes sur l’ensemble du territoire et tente de leur donner la possibilité de se saisir eux-mêmes de leurs droits. Unicef France a, par exemple, mis sur pied le site my.unicef.fr afin d’informer les enfants et trouver une manière de s’engager.
Autre acteur majeur sur le territoire : la Fédération nationale d’éducation populaire des Francas, reconnue d'utilité publique. « Nous avons pour but de permettre aux enfants d’être entendus et de leur donner le pouvoir d’agir, précise Sophie Dargelos, directrice nationale du programme « Projet local d'éducation - Ecole » au sein de la fédération. Nous voulons leur donner la possibilité d’être des citoyens à part entière ! »
Plus de 25 000 jeunes mobilisés chaque année
Pour y parvenir, les Francas collaborent avec les écoles primaires, collèges, lycées et centres de loisirs. « Ensemble, nous coordonnons des ateliers où les enfants produisent des exposés, des œuvres d’art ou encore des Webradios destinés à leur faire mieux connaître leurs droits, détaille Sophie Dargelos. Ils vont ensuite diffuser l’information auprès de leur entourage ou dans leur quartier via des petits événements. » De petites actions qui, mises bout à bout, participent significativement au respect des droits des enfants. Plus de 25 000 jeunes sont ainsi mobilisés chaque année.
Pour marquer les trente ans de la signature de la Cide en 2019, la Fédération des Francas prévoit d’organiser un festival des droits de l’enfant, « ainsi que la publication d’un rapport sur les conditions de vie des enfants, fait par les enfants ! ajoute la directrice qui préconise, le plus possible, d’ouvrir le dialogue avec nos jeunes. On ne peut pas penser l’éducation des enfants sans eux. Osons être leurs porte-voix ! »
Pour aller plus loin
- « Le texte intégral de la Convention internationale des droits de l’enfant » sur le site du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme
- Le site « MyUnicef » pour amener les enfants à s’informer sur leurs droits.
- Le site du collectif « Agir ensemble pour les droits de l’enfant (Aede) »
- Le site de la Fédération d’éducation populaire des Francas
Notre article
- « Encouragez votre enfant à s’ouvrir aux autres ! »
- Le site « MyUnicef » pour amener les enfants à s’informer sur leurs droits.
- Le site du collectif « Agir ensemble pour les droits de l’enfant (Aede) »
- Le site de la Fédération d’éducation populaire des Francas
Notre article
- « Encouragez votre enfant à s’ouvrir aux autres ! »