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Don d'organes, un geste qui sauve !

En 2021, 5 276 greffes ont été possibles grâce à 1 392 donneurs décédés et 521 donneurs vivants*. Preuve que le don d’organes est un acte altruiste qui permet de sauver près de 5 100 vies*. Pour autant, ce n’est pas un acte banal. Explications.
 

Encadré par la loi relative à la bioéthique, le don d’organes et de tissus est consenti, anonyme et gratuit. « En France, nous sommes tous donneurs, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé, soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus », précise l’Agence de la Biomédecine, agence nationale d’État placée sous la du ministère de la Santé.

Il n’y a pas de limite d’âge pour donner, ni pour recevoir. Seul compte l’état des organes et des tissus au moment du décès du donneur et, bien sûr, de l’urgence vitale dans laquelle se trouve le receveur potentiel. Il n’y a pas de contre-indication médicale de principe. C’est l’équipe médicale qui évalue au cas par cas la possibilité de prélèvement en fonction des différents examens médicaux. Ainsi, plus de 66 000 Français vivent grâce à un organe greffé (cœur, poumons, foie, reins, pancréas, intestins)*.

 

Donner de son vivant, c’est possible !

Le don de rein à un proche est un sujet complexe que beaucoup de candidats à la greffe n’osent aborder avec leur entourage. Pourtant, la transplantation à partir d’un donneur vivant offre de meilleurs résultats. « Les conditions pour être donneur sont strictement encadrées par la loi », souligne l’Agence de la Biomédecine. 

Seules les personnes majeures et responsables peuvent être prélevées. Un bilan médical complet est réalisé pour s’assurer de la compatibilité et de l’absence de risque pour le donneur et le receveur. Le donneur peut provenir de la famille, mais également de l’entourage proche, à condition d’attester d’un lien affectif et stable depuis au moins deux ans. Et les conséquences du prélèvement du rein pour le donneur sont minimes, sachant qu’un suivi annuel est programmé une fois l’opération réalisée. De plus, les frais médicaux sont intégralement pris en charge par l’Assurance maladie et par l’établissement préleveur pour le donneur.

Aujourd’hui, près d’un Français sur dix est concerné par l’insuffisance rénale chronique*. La transplantation constitue le meilleur traitement car le rein greffé permet le plus souvent d’assurer normalement toutes les fonctions de l’organe. « De quoi permettre au malade de reprendre une vie quotidienne quasi normale, d’autant plus si l’opération est réalisée tôt », conclut l’Agence de la Biomédecine.

 

*Source : Dondorganes.fr 

 

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