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Quelle rémunération et quelles aides lors d’un stage ?

Sans être salariés de l’entreprise à part entière, les stagiaires sont toutefois soumis à une convention. Plusieurs aides financières leur sont accessibles, en fonction de leur situation. Détails et explications.

160 000 par an : c’est le nombre de stages effectués par les 21-25 ans, sur les trois dernières années*. Ce type d’expérience professionnelle répond à une réglementation précise, comprenant des aspects spécifiques économiques et financiers. Ils doivent d’ailleurs être mentionnés et détaillés dans la convention de stage, signée par l’établissement de l’élève ou de l’étudiant, ce dernier et l’entreprise qui l’accueille. 
Le stage doit être rémunéré, sous forme de gratification, dès lors qu’il dure deux mois consécutifs ou que le jeune travaille plus de 309 heures en entreprise. 

 

La gratification de stage

Elle doit s’élever, au minimum, à 3,90 € par heure de stage dès le premier jour, soit 15 % du horaire de la Sécurité sociale. Impossible pour une entreprise de rémunérer le stagiaire en-deçà de ce calcul. « Notre rôle ? Être garants que le minimum légal soit respecté par les entreprises qui accueillent nos étudiants », ajoute Valérie Marragou, responsable du Career Center de l’école de commerce l’Ieseg. En fonction des secteurs, ce taux horaire peut être plus élevé. Par exemple, les étudiants de l’Ieseg en stage de fin d’études (6 mois) perçoivent une gratification atteignant 1 473 € brut en moyenne, pour l’année 2021-2022. Cette rémunération doit être versée mensuellement par l’entreprise.

 

Les aides financières

Plusieurs d’entre elles sont accessibles en fonction de sa situation, mais sous certaines conditions. Ainsi, le Rsa (Revenu de solidarité active) jeune actif peut être versé à un jeune âgé de 18 à 25 ans justifiant d’une certaine durée d’activité professionnelle. La Prime d’activité n’est accessible que s’il touche un revenu mensuel net supérieur à 982,48 € en parallèle de son stage. Pour les élèves et étudiants boursiers, plusieurs dispositifs d’aides (au logement ou en cas d’urgence financière) sont possibles et nécessitent de se rapprocher du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). 
En outre, « plusieurs systèmes de financement des études existent : bourses européennes, fondations, prêts étudiants garantis par l’État, aides au mérite…, détaille Valérie Marragou. Un dossier recensant toutes les aides financières possibles est accessible à nos étudiants ». Leur attribution dépend de nombreux critères, notamment les ressources et la composition du . « En cas de doute, mieux vaut se rapprocher des structures concernées, en particulier la Caf ou le Crous », conclut-elle.  

*Source : Dares

 

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