Documents de la réunion Caf et Cpam de l'Essonne avec les structures d'hébergements
Aller chez les partenaires et organiser des ateliers numériques collectifs à Atlantis.
Le Pdn de la Caf de l’Essonne multiplie les initiatives pour accompagner tous ceux qui ont besoin d’aide pour naviguer sur le caf.fr et effectuer leurs démarches en ligne.
Depuis fin août, et cela durera jusqu’à fin décembre, une permanence est organisée deux fois par semaine au Guichet d’Accueil des Talents Etrangers (Gate), à l’université d’Orsay.
« Nous recevons à chaque fois plus d’une dizaine d’étudiants, se félicite Renée Thomasset, responsable du Pôle de déploiement numérique. Ils sont très demandeurs d’informations précises. Leur préoccupation essentielle concerne les loyers. Nous leur expliquons les aides auxquelles ils peuvent prétendre et faisons des simulations avec eux, cela les rassure ».
Sollicitée par la direction de la Faculté d’Évry, la Caf assure aussi des permanences depuis le 5 septembre, le mardi matin.
« Il y a 11 000 étudiants qui fréquentent cette université, poursuit Renée Thomasset. Ils sont confrontés à d’importantes difficultés pour trouver un toit. Nous les informons de nos différents dispositifs, leur montrons nos vidéos sur YouTube … Nous les invitons également à se rendre aux ateliers numériques collectifs organisés à Atlantis. Ces permanences ne sont pas destinées à instruire un dossier, mais à les informer et à les accompagner ».
Autre demande des responsables de résidences Crous, que la Caf assure aussi des permanences sur le plateau de Saclay, pour les étudiants déjà installés et très nombreux sur ce secteur.
« Nous y sommes allés tout le mois d’octobre. Nous continuerons si le besoin s’en fait ressentir. La demande est forte et concerne essentiellement les aides au logement et la prime d’activité », complète la responsable du Pdn.
Les jeunes du Service militaire volontaire, implantés sur la base ont, eux aussi, bénéficié de formations, sur « La Caf mode d’emploi », directement sur leur site.
L’objectif : les sensibiliser sur les différentes prestations et les offres de services de la Caf, ainsi que sur leurs droits et leurs devoirs.
Dans un deuxième temps, ils seront accueillis sur notre site d’Évry-Courcouronnes pour participer aux ateliers numériques collectifs.
Enfin, les ateliers numériques collectifs organisés dans une salle dédiée au niveau de l’espace accueil d’Évry-Courcouronnes continuent de faire le plein. Allocataires, mais aussi de nombreux partenaires s’y rendent.
Les conseillers numériques et conseillers des Espaces France Services sont attendus le 7 décembre à Atlantis, dans le cadre des rencontres partenariales en coanimation avec la Cpam. Au menu : les évolutions législatives et les actualités de la Caf et du caf.fr.
« Nous n’avions pas pu réunir les partenaires sur cette thématique depuis 2018 à cause du Covid, explique d’emblée Sandra Chevaleyre, travailleur social et coordinatrice territoriale politique Temps Libre. Cette manifestation a été montée rapidement et nous sommes ravis des retombées car ils étaient très nombreux à avoir fait le déplacement ».
« Nous avions deux objectifs, complète Karine Zeggar, responsable du département du Développement territorial.
Le premier : présenter notre nouveau site, bien sûr, ainsi qu’un bilan de notre politique et (re)donner une information fiable et actuelle sur les différents dispositifs.
Le second : permettre aux partenaires de témoigner de leurs expériences et faire en sorte qu’ils se rencontrent et se connaissent.
La dynamique a vraiment bien fonctionné. Les illustrations présentées par des partenaires étaient intéressantes et peuvent même donner des idées à d’autres ».
Cette manifestation a été ouverte par Rémi Berninger, le directeur d’action sociale. Il a profité de l’opportunité pour évoquer le travail accompli par les équipes d’action sociale, tant pour les aides directes aux familles, que pour celles destinées aux structures qui accompagnent les allocataires sur différents projets.
Voici les chiffres au 30 octobre :
Réseau Passerelles : dispositif permettant aux familles allocataires avec au moins un enfant à charge en situation de handicap, bénéficiaires de l'Allocation d'éducation de l'enfant handicapé (Aeeh) et/ou un parent bénéficiaire de l'Allocation adulte handicapé (Aah°, de partir ensemble en vacances.
« Il y avait du monde et c’était très intéressant ! »
« Nous avons participé à cet événement avec plaisir. Nous avons beaucoup appris des différents échanges, car nous souhaitons organiser l’été prochain un séjour Avs.
Nos adhérents sont demandeurs. Nous y travaillons depuis quelque temps pour monter un séjour d’une semaine pour les familles qui ne partent pas en vacances.
C’est toujours instructif d’entendre les conseils et parfois les difficultés de ceux qui organisent ce type de séjour depuis des années.
La « Caravane du partage » est itinérante. Elle se déplace dans plusieurs villages du Sud-Essonne.
Nous sommes le lundi à Saint-Vrain, le mardi à Itteville, le mercredi à Cerny et le jeudi à Boutigny-sur-Essonne ou à Prunay-sur-Essonne.
Nous nous déplaçons avec notre véhicule et allons dans des salles prêtées par les mairies. Nous faisons différentes activités après un déjeuner pris en commun : jeux, sorties, sorties-découverte, marches, activités manuelles …
Nous accueillons tout le monde, familles et enfants, personnes âgées ... C’est un espace de rencontres et de partage ».
Plus d’infos sur Facebook : La Caravane du Partage
Le Cpog, c’est la déclinaison locale de la Convention d'objectifs et de gestion (Cog) signée entre l'Etat et la Cnaf le 10 juillet dernier.
Il est désormais sur les rails pour le département de l’Essonne.
Toutes nos explications sur ce document stratégique à l’image de « sa grande sœur », ambitieuse et exigeante.
« La feuille de route nationale est ambitieuse. Les moyens mis à disposition des Caisses nous permettront d’y répondre, se félicite Guillaume Lacroix, directeur général de la Caf de l’Essonne.
Les priorités définies dans la Cog seront déclinées à l’échelle de l’Essonne en tenant compte de façon extrêmement précise des particularités socio-économiques de notre département précisées dans un diagnostic de territoire. »
3 axes prioritaires ont été définis :
Un parti-pris en Essonne : proximité et personnalisation
La déclinaison locale se fera autour de 15 thématiques de travail, à partir de ces 3 axes prioritaires, bien sûr, selon une méthode collaborative.
Au programme : échanges, partages et co-production
En quelques semaines, nous réunirons des experts métiers, des managers, ou encore les administrateurs pour apporter des réponses concrètes et opérationnelles aux enjeux et aux défis de notre département.
Une fois cette phase de coproduction passée et validée par la direction de la Caf, notre feuille de route locale sera envoyée à la Cnaf puis validée (à son retour) par le conseil d’administration de la Caf début 2024.
Dès cette date, la Caf de l’Essonne déploiera les politiques sociales et familiales adaptées aux besoins sociaux du département.
Des budgets nationaux à la hauteur des ambitions
Vérifier que les fonds publics et que les termes des conventions entre la Caf et les structures bénéficiaires sont bien respectés.
Voici les objectifs principaux des contrôles effectués par l’équipe des contrôleurs d’action sociale de la Caisse d’allocations familiales.
Toutes les explications ci-dessous.
Crèches collectives, micro-crèches, haltes-garderies, jardins d’enfant, crèches d’entreprise, structures multi-accueil …
292 établissements collectifs d’accueil du jeune enfant en Essonne perçoivent une Prestation de service unique (Psu) de la Caf de l’Essonne, la Caf étant le principal financeur de ces structures.
« Ils perçoivent une Prestation de service unique suite à une convention signée avec la Caf pour laquelle ils sont accompagnés par les services d’action sociale, précise Nadira Bachta, responsable du pôle Contrôle des équipements de l’action sociale.
Les enjeux financiers sont très importants. Des contrôles s’avèrent donc indispensables. Ils nous permettent aussi d’ajuster nos financements et de mettre en œuvre des mesures correctives si besoin.
Ils relèvent d’une politique de juste droit afin, notamment, que les allocataires payent le coût exact de la prestation concernée en fonction de leurs revenus. Nos contrôles participent donc à la justice sociale ».
Comment un contrôle se déroule-t-il ?
« Les contrôles sont cadrés par les directives et les consignes de la Caisse nationale des allocations familiales », poursuit Nadira Bachta.
La procédure est la suivante :
• Le gestionnaire reçoit une lettre de notification pour l’informer que sa structure sera contrôlée. Ce courrier précise l’objet, la période contrôlée, ainsi que les documents et justificatifs nécessaires ;
• Le gestionnaire doit mettre à disposition tous les documents utiles ;
• Les contrôleurs de la Caf se rendent sur place. Les échanges portent principalement sur :
– les éléments nécessaires au versement des aides de la Caf ;
– et la vérification de l’offre de service ».
Et après ?
Les contrôleurs rédigent un « rapport de contrôle ».
Plusieurs options sont possibles :
– Un avis de conformité ;
– Un avis de conformité, mais avec des réserves ;
– Un avis de non-conformité avec un ajustement financier de type indu/rappel…
Le partenaire dispose d’un délai d’un mois à compter de cet envoi pour apporter des précisions et échanger avec le contrôleur. Une décision administrative est ensuite envoyée.
Les contrôles s’effectuent en général en N-2, mais il est possible à la Caf de remonter jusqu’à 5 ans.
Veiller au strict respect de la législation et de la laïcité
De multiples paramètres entrent en jeu lors de ces contrôles :
« Cette charte doit être affichée dans tous les équipements, poursuit Nadira Bachta. Les familles doivent, bien sûr, y avoir accès facilement. Les gestionnaires sont également invités à informer les parents que la Caf est l’acteur majeur du financement de ces structures ».
Par ailleurs, le contrôleur invite les partenaires à prendre contact avec leur Chargé de conseils et de développement au sein de la Caf pour mettre à jour le règlement de fonctionnement, informer en cas de changement du nombre de places offertes, se faire conseiller sur les aides financières existantes au vu de leurs besoins…
Les Chargés de conseils et de développement assurent le suivi des mises en conformité lorsqu’elles sont demandées par les contrôleurs aux gestionnaires.
Une communication qui interpelle et dans l’air du temps, des participations à des manifestations de recrutement, une vitrine liée à la branche Famille particulièrement dynamique …
La Marque employeur de la Caf de l’Essonne s’impose dans le paysage local avec succès.
Faire connaître les métiers et la richesse professionnelle de la branche Famille ! C’est l’objectif de la Caf de l’Essonne qui y travaille activement depuis plusieurs années déjà.
« Nous déployons une politique de Ressources humaines adaptée, responsable, innovante et cohérente avec les valeurs d’équité et de solidarité qui constituent l’Adn de notre Caf et de la branche », explique François Tignolet du service RH.
Les objectifs sont les suivants :
Une vitrine qui fait envie
Acteur majeur des politiques sociales et familiales du département, la Caf se fait connaître, notamment, avec le réseau professionnel LinkedIn.
« Nous avons plus de 1 700 abonnés, se félicite Aurélie Bouvier, chargée de communication. C’est une page très active avec des vidéos, des visuels… Cette stratégie est efficace : nous sommes placés 8e au niveau national de toutes les Caf pour le nombre de nos abonnés et pour celui de nos posts ».
Nous y publions :
C’est toute la vie de la Caf, chez elle et sur les territoires ! ».
Vous souhaitez suivre la Caf sur LinkedIn ? : https://www.linkedin.com/company/caf-de-l-essonne/posts/?feedView=all
Des actions sur le terrain
Pour célébrer ses 78 ans, la Sécurité sociale a organisé pour la première fois une « Semaine de l’emploi à la Sécu » du 2 au 6 octobre.
La Caf de l’Essonne, a, bien sûr, profité de cette initiative nationale inédite pour valoriser ses opportunités professionnelles.
« Un Job dating s’est déroulé sur le site d’Évry-Courcouronnes mercredi 4 octobre, poursuit François Tignolet. Les appels à candidatures se sont faits sur notre page LinkedIn et nous avons reçu près de 30 personnes de tous âges et de tous horizons ; de bons profils. Les retours étaient positifs. Nous avons valorisé nos métiers qui sont peu connus : leur richesse, leur diversité… ».
Atlantis, l’atout charme !
Depuis près d’un an et son implantation à Atlantis, la Caf de l’Essonne dispose d’un argument supplémentaire pour séduire les candidats : son site spacieux et moderne hébergé dans un écrin de verdure.
Il est, lui aussi, valorisé, notamment sur la page dédiée à la Caf de l’Essonne sur le site « La Caf recrute » : https://www.lasecurecrute.fr/caf-essonne
L’alternance à la Caf !
Il est aussi possible d’effectuer une formation en alternance à la Caf de l’Essonne.
Un partenariat a d’ailleurs été noué avec le BTS Sp3s (Services et prestations des secteurs sanitaire et social). « Nous leur diffusons des offres ciblées, explique François Tignolet. Il est même possible d’effectuer une première année dans un service, puis une seconde année, dans un autre ».
Les chiffres :
C’est le 1er octobre que cette réforme d’envergure sera appliquée.
Nous vous rappelons les grandes lignes de cette nouvelle étape avec le déploiement d’une campagne d’« aller-vers ».
C’est une réforme qui permet à l’Allocation adultes handicapés d’être calculée sur la base des seules ressources individuelles, sans dépendre de celles du conjoint.
En France, cette évolution concerne 120 000 personnes handicapées qui vivent en couple (dont 80 000 potentiels nouveaux ayants droit à l’Aah).
« Nous avons communiqué sur cette évolution majeure lors de différentes rencontres avec les partenaires dans nos locaux d’Atlantis, rappellent Jennifer Gaillard, manager de proximité Pôle Handicap et Sophie Maire, responsable du service Dématérialisation des échanges et appui métiers.
Le 5 juin, tout d’abord. La Maison départementale des personnes handicapées (Mdph) y participait ; puis le 29 juin, lors d’une réunion avec les maisons France services. La Cpam, ainsi que d’autres partenaires concernés, était présente ».
La Caf et la Msa auront à déterminer quels allocataires ont vocation à basculer dans le nouveau système. Une comparaison sera faite à chaque changement de situation pour vérifier lequel des deux modes de calcul est le plus favorable.
Pour éviter au maximum les non-recours au droit, une campagne d’information d’« aller-vers » a été lancée pour les personnes qui sont désormais éligibles à l’Aah grâce à la réforme.
Elles seront invitées à actualiser leur situation administrative sur les sites de la Caf et de la Msa.
« Attention, précise Sophie Maire, la réforme s’applique à compter des droits d’octobre, versés en novembre».