Retour Partenaires

Action sociale : anticiper les besoins des allocataires et des partenaires

 


Quelles sont les perspectives pour la Caf de l’Essonne en cette nouvelle année ? 
Faisons le point avec Rémi Berninger, le directeur en charge de l’action sociale. 
 

Quel a été l’événement le plus important de 2023 ? 


Rémi Berninger : « L’année 2023 a été particulière pour la branche Famille de la Sécurité sociale. 

Elle a été marquée par deux événements majeurs : sur un plan national, la signature de la Convention d’objectifs et de gestion (Cog) et sa déclinaison pour l’Essonne, celle du Contrat pluriannuel d'objectifs et de gestion (Cpog) en toute fin d’année. 

Notre nouvelle feuille de route pour les 5 prochaines années est ambitieuse. Elle concerne de nombreux champs comme l’accès aux droits, la création d’un service public de la petite enfance, la jeunesse, le logement, la parentalité…

Les Ctg (Conventions territoriales globales) signées avec des communes ou avec des Epci (Établissements publics de coopération intercommunales) représentent de puissants leviers pour déployer cette stratégie ». 


D’importantes évolutions sont attendues. Pouvez-vous en citer quelques-unes ?  


Rémi Berninger : « L’un des points essentiels me parait être la révision du Règlement intérieur d’Action sociale (Rias).  

Cette révision a été élaborée grâce à notre démarche d’écoute : des partenaires, des , des équipes et, bien sûr, des membres du conseil d’administration de la Caf. 

Cela va concerner les aides financières individuelles et les aides financières collectives. 

« Nous allons revaloriser le des quotients familiaux pour les aides aux familles. Nous nous devons d’être encore plus présents à leurs côtés en cette période économique difficile pour les plus vulnérables ».

Nous allons aussi apporter de nouvelles aides aux assistants maternels. Cela concerne notamment les primes au renouvellement du matériel. 

Les aides à l’investissement pour les structures consacrées à la jeunesse vont, elles aussi, être enforcées. Je pense en particulier aux de jeunes travailleurs (Fjt).

Les nouveaux espaces de rencontres dédiés à la parentalité vont bénéficier de davantage de subventions.

Les services itinérants seront développés dans les zones urbaines en complément des dispositifs déployés sur un plan national ». 
I
« Les fonds locaux d’action sociale progresseront en Essonne de 500 000 euros par an jusqu’en 2027.  
Nous allons donc revoir les aides et en créer de nouvelles. Notre mission est d’anticiper les besoins des allocataires, mais aussi ceux des partenaires »

 

Les quartiers situés en territoire Politique de la ville vont aussi retenir toute votre attention…  


Rémi Berninger : « Absolument. Une nouvelle cartographie est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. 

C’est la première fois depuis la création des QPV (Quartiers en politique de la ville) en 2014 que la liste a été mise à jour. 


Nous allons y être particulièrement attentifs et apporter aux collectivités concernées les aides nécessaires pour ouvrir, par exemple, des centres sociaux ». 


Le renforcement des partenariats s’impose comme l’une des priorités en 2024


Rémi Berninger : « Tout à fait. 

Celui avec la Cpam a été concrétisé par la signature d’une convention le 29 janvier dernier. 

La volonté de nos deux organismes est de garantir l’accès aux droits et d’améliorer le service rendu aux usagers notamment auprès des populations les plus fragiles.

Dans ce cadre, des parcours seront déployés pour certains publics communs (sur la naissance ou certaines catégories de jeunes par exemple).

Nous souhaitons également renforcer notre partenariat avec ».