Citoyens du monde, les enfants aussi ont des droits !
20 Novembre 2019
Vous connaissez les Droits de l’homme ? Depuis le 20 novembre 1989, les enfants bénéficient également de leur propre Convention. Trente ans après son adoption, le monde se mobilise pour rappeler que tout mineur doit être protégé, nourri, éduqué, soigné…

Avoir un nom, une famille, un toit, aller à l’école, manger à sa faim, être protégé, jouer… une évidence ? Pas pour tous les enfants. Pourtant, ce sont des droits auxquels tous devraient avoir accès.
« Parce qu’ils sont plus vulnérables que les adultes et doivent être reconnus comme des citoyens à part entière, la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) a été adoptée le 20 novembre 1989 », explique Sara Lehberger, chargée de mission des droits de l’enfant au sein du Défenseur des droits (Ddd). Les 54 articles reposent sur quatre principes fondamentaux : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le respect de ses opinions et le droit de vivre, survivre et se développer.
A l’Onu (Organisation des Nations unies), le consensus est inédit : avec 196 Etats signataires, c’est le traité relatif aux Droits de l’homme le plus ratifié de l’histoire. Seuls les Etats-Unis manquent à l’appel. « Au-delà de l’aspect symbolique, cette charte est juridiquement contraignante pour les Etats, précise Sara Lehberger. Ils s’engagent à défendre et à garantir ces droits, sans distinction. » Ils doivent, en effet, remettre un rapport rendant compte de leurs actions tous les cinq ans.
En France, le Défenseur des droits est chargé d’assurer son suivi à l’échelle nationale, « mais, comme le souligne la Convention internationale des droits de l’enfant, les premiers protecteurs des droits de l’enfant sont les parents », insiste la chargée de mission. A ce titre, ils peuvent saisir le Défenseur des droits « en cas de refus, par exemple, d’accès à un centre de loisirs d’un enfant handicapé, poursuit la spécialiste. En 2018, le premier motif de saisine concerne la protection de l’enfance ».
L’objectif de la Journée internationale des droits de l’enfant : sensibiliser ! Tous les ans, le monde se mobilise. Cette année, pour ce 30e anniversaire, le Défenseur des droits organise, avec l’Unesco*, une matinée fédératrice. Une première ! Pour Sara Lehberger, l’objectif est de « créer un espace de dialogue où la parole des plus jeunes rencontre celle des politiques, associations, etc., pour permettre à chacun d’agir pour les années à venir ».
* Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture
« Parce qu’ils sont plus vulnérables que les adultes et doivent être reconnus comme des citoyens à part entière, la Convention internationale des droits de l’enfant (Cide) a été adoptée le 20 novembre 1989 », explique Sara Lehberger, chargée de mission des droits de l’enfant au sein du Défenseur des droits (Ddd). Les 54 articles reposent sur quatre principes fondamentaux : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le respect de ses opinions et le droit de vivre, survivre et se développer.
A l’Onu (Organisation des Nations unies), le consensus est inédit : avec 196 Etats signataires, c’est le traité relatif aux Droits de l’homme le plus ratifié de l’histoire. Seuls les Etats-Unis manquent à l’appel. « Au-delà de l’aspect symbolique, cette charte est juridiquement contraignante pour les Etats, précise Sara Lehberger. Ils s’engagent à défendre et à garantir ces droits, sans distinction. » Ils doivent, en effet, remettre un rapport rendant compte de leurs actions tous les cinq ans.
Les sensibiliser dès le plus jeune âge
En France, le Défenseur des droits est chargé d’assurer son suivi à l’échelle nationale, « mais, comme le souligne la Convention internationale des droits de l’enfant, les premiers protecteurs des droits de l’enfant sont les parents », insiste la chargée de mission. A ce titre, ils peuvent saisir le Défenseur des droits « en cas de refus, par exemple, d’accès à un centre de loisirs d’un enfant handicapé, poursuit la spécialiste. En 2018, le premier motif de saisine concerne la protection de l’enfance ».
L’objectif de la Journée internationale des droits de l’enfant : sensibiliser ! Tous les ans, le monde se mobilise. Cette année, pour ce 30e anniversaire, le Défenseur des droits organise, avec l’Unesco*, une matinée fédératrice. Une première ! Pour Sara Lehberger, l’objectif est de « créer un espace de dialogue où la parole des plus jeunes rencontre celle des politiques, associations, etc., pour permettre à chacun d’agir pour les années à venir ».
* Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture
En savoir plus
- « La Journée internationale des droits de l’enfant » sur le site de l’Unicef (Fonds international des Nations unies pour l'Enfance)
- « La Journée internationale des droits de l’enfant » sur le site du ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse
- « Défense et promotion des droits de l’enfant » sur le site du Défenseur des droits
- « J’ai des droits, entends-moi ! », le site de la consultation du Défenseur des droits auprès des moins de 18 ans
Nos articles
- « Tous ensemble pour les droits des enfants »
- « Respecter les droits de l’enfant »
- « Violences sexuelles sur mineurs : brisons le silence ! »
- « Le parrainage civil, un engagement symbolique »
- « La Journée internationale des droits de l’enfant » sur le site du ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse
- « Défense et promotion des droits de l’enfant » sur le site du Défenseur des droits
- « J’ai des droits, entends-moi ! », le site de la consultation du Défenseur des droits auprès des moins de 18 ans
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- « Respecter les droits de l’enfant »
- « Violences sexuelles sur mineurs : brisons le silence ! »
- « Le parrainage civil, un engagement symbolique »