Vous voyez encore votre enfant avec son cartable sur le dos, quittant la maison pour sa première journée de classe. Aujourd’hui, il vient d’avoir 18 ans : le permis, le droit de vote, le baccalauréat, les études supérieures. L’autonomie se profile doucement et de chaque côté, les questions se multiplient. Et si on en parlait !

Votre enfant prend son envol et va vivre seul

Qui dit études ou travail, rime souvent avec départ de la maison. Il est souvent habituel de changer de ville, de région ou parfois de pays. La question de trouver un logement devient alors inévitable. Mais comment survivre dans la jungle des locations, notamment étudiantes ?

Le critère numéro 1 est la localisation. Un logement situé proche de l’école ou de l’université, c’est moins de temps dans les transports et normalement moins de fatigue. Pour une première expérience “je vis seul(e)”, la résidence étudiante peut être une bonne solution. Réservé aux étudiants, chaque immeuble dispose de services et prestations tels qu’une laverie, une cafétéria, un service de ménage...Vous pouvez également opter pour la location meublée ou la colocation. Dans tous les cas, il est essentiel de ne jamais verser d’argent avant la signature du bail, qui est égal à 1 mois de loyer ou 2 mois pour un meublé.

Avant de vous lancer à la quête du logement, il est préférable de vous renseigner attentivement sur les allocations. Toute demande réalisée pour votre enfant entraînera des changements sur vos prestations. Prenez le temps de faire des simulations, pour juger du choix le plus avantageux pour vous. Pour plus d’infos, découvrez notre dossier complet sur l’aide au logement étudiant.

Au-delà de l’Allocation Logement, différentes aides existent pour venir en soutien aux jeunes, en quête d’un logement. L’aide Mobil-Jeune d’Action logement s’adresse aux jeunes de moins de 30 ans sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Elle prend en charge une partie du loyer de 10 à 100 euros, pendant une durée maximale de 3 ans. D’autres facilités existent comme l’avance de caution, mais aussi la possibilité d’un engagement gratuit auprès du bailleur.
 

Option études : la tête dans les livres, les pieds dans le quotidien

Le bac en poche, votre enfant s’est orienté vers des études supérieures.
En tant que parents, vous êtes fiers de ce choix, mais certaines peurs naissent côté finances. Il est prudent de se renseigner rapidement sur les critères sociaux pour bénéficier des bourses, auprès du Crous. Ce dernier propose également des aides complémentaires et pour les étudiants en difficultés, un accompagnement social et un service de médiation familiale sont possibles.
En parallèle, d’autres bourses peuvent être accordées. On peut par exemple citer l’aide au mérite, les bourses privées ou l’aide à la mobilité internationale. La région Hauts-de-France a créé notamment le dispositif de la “Bourse Mermoz”, permettant de recevoir jusqu’à 400 euros par mois.
 

C’est décidé, votre enfant choisit la voie de l’apprentissage

Acquérir un savoir-faire, apprendre sur le terrain, l’ont toujours attiré. Aujourd’hui, de nombreux métiers sont possibles par cette voie, qui favorise souvent l’accès à l’emploi. De son côté, votre enfant se projette vers l’artisanat, mais des doutes subsistent sur la possibilité de décrocher un contrat. Pour cela, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Elle vous orientera et vous informera de l’ensemble des aides nationales et régionales.

Les apprentis peuvent aussi bénéficier des nombreuses aides de la région. Ouverte à tous, la Carte Génération #HDF couvre une grande partie des frais de scolarité et offre de nombreux avantages. La région propose notamment le permis de conduire moins cher, un parc voiture à 2 euros par jour, et le remboursement des frais liés au trajet domicile-travail.
 
C’est bon, il a décroché son contrat et ses premiers salaires sont arrivés. Si votre enfant reste à votre charge, vous vous demandez comment déclarer ce revenu supplémentaire et dans quelle mesure il sera imposable. Pour les impôts, un régime fiscal est appliqué aux apprentis entraînant une exonération annuelle de 17 763 euros. N’oubliez pas pour autant de déclarer ses salaires à votre Caf. Votre enfant peut très bien être fiscalement indépendant mais être considéré à votre charge. C’est le cas si sa rémunération est inférieure à 55 % du SMIC brut !

Votre enfant a entre 18 et 25 ans. Il a arrêté ses études ou sa formation et se trouve dans une situation financière difficile. Il pourra peut-être intégré le dispositif “Garantie Jeunes” . Comment ? Il doit se rapprocher de la mission locale la plus proche de chez lui/vous. Elle lui proposera de signer un contrat d’un an, sous certaines conditions, pour l’accompagner vers le monde de l’emploi. Une aide financière, sous forme d’allocation de 484,82 €, est versée en complément tous les mois.
 

Besoin de passer le permis de conduire ?

Avoir son permis de conduire, c'est une première étape vers l’autonomie et l'accès à l'emploi. La Région Hauts-de-France propose un prêt jusqu'à 1 000 euros pour aider les jeunes à passer leur permis de conduire.
L'aide peut être accordée soit pour la préparation aux épreuves théorique (code) et pratique (conduite) du permis de conduire B, soit seulement pour la préparation de l'épreuve pratique (conduite) si l'épreuve théorique (code) a déjà été obtenue.